Sébastien Evain propose un service d’analyses pour les meubles et les objets d’art. Epaulé par des laboratoires et des scientifiques, il a développé différentes techniques spécialement adaptées à l’étude et à l’expertise du mobilier français du XVIIIe siècle : l’analyse comparative. Elle réside dans la confrontation de trois bases de données complémentaires, chacune apportant des informations éclairantes à l’expertise des meubles. La synthèse des informations fournies par ces trois bases de données permet d’obtenir un diagnostic précis et exhaustif sur les différentes caractéristiques d’une œuvre.
Notre importante base de données repose sur deux supports : papier et numérique. L’ensemble regroupe des centaines de milliers de photographies et de fiches de catalogues de vente ou d’ouvrages monographiques d’œuvres classées par périodes, types de meubles et corpus d’ébénistes. Ce travail important nous permet de suivre les œuvres au fil des ventes ou des publications, afin de valider ou non leur provenance et leur authenticité.
Notre base de données technique est nourrie principalement de fiches d’œuvres passées en restauration ou étude à l’atelier. A cette occasion, chaque indice, chaque trace d’outil est relevé et photographié. Elle est également nourrie par de multiples analyses scientifiques que nous proposons :
- La dendrochronologie pour la dation et le choix des bois
- La tracéologie pour l’analyse des traces d’outils
- Le X-Ray Fluorescence, pour l’identification des matériaux
- La microscopie optique et électronique, pour les analyses stratigraphiques
- Le PIXE, pour la composition des matériaux
- La radiographie X pour l’analyse interne des structures bois
- La fluorescence UV et la réflectographie infra-rouge pour l’analyse des surfaces vernis, dorées ou laquées
- Le négatif, pour l’expertise et l’identification de la marqueterie Boulle.
Notre base de données historique vient compléter nos données stylistiques. Elle est nourrie par un documentaliste à temps plein, en charge de retrouver dans les inventaires et les archives, les œuvres en restauration et/ou en expertise. Une deuxième section est dédiée aux recherches sur les inventions des techniques et l’évolution des matières et matériaux.
En parallèle à ces activités, Sébastien Evain consacre plus de 20 % de son temps à la recherche, mise au service de l’amélioration continuelle de la restauration et de l’étude du mobilier.
2012 : la finition du mobilier au XVIIIe siècle
2013 : le perfectionnement du brevet Germond
2014 : la fausse écaille et le matériau de substitution
2015 : la marqueterie Polytipage de S.A. Straubharth
2016 : les techniques modernes de restaurations, configurées pour l’expertise technique du mobilier
2017 : la conservation des feuillures sur les sièges historiques
2017 : le nettoyage du bronze doré et la conservation des patines
2013 : Bernard I Van Risen Burgh : étude de son corpus, environ 130 œuvres étudiées (en cours)
2014 : J.F. Oeben et J-H Riesener: l’utilisation du « bois tabac » dans leurs productions
2014 : BVRBII et RVLC : les 16 tables à plaques de porcelaines, découverte d’une œuvre exceptionnelle
2015 : le mobilier dit « du Belvédère » pour la reine Marie-Antoinette en 1781
2016 : A.C Boulle : étude de son corpus au travers 12 œuvres en étude et restauration à l’atelier
2016 : A. Weisweiler : étude de ses meubles à décor de laque du Japon, au travers 5 œuvres étudiées et restaurées à l’atelier
2017 : étude du mobilier Boulle du XVIIIe siècle, modifié ou recréé au XIXe siècle
2017 : J.F. Oeben : les commodes de Madame de Pompadour pour son château de Ménars